A propos
Si vous me cherchez, vous me trouverez sans doute sur les territoires du tétras-lyre, de la chouette de Tengmalm ou de la bécassine des marais...
Je me nomme Antoine et suis un photographe amateur wallon, né en 1998.
Mon émerveillement pour la nature m’est venu dès ma tendre enfance.
Ce n’est qu’ensuite à l'âge de l'adolescence que je me prends de passion pour la photographie, qui vient doucement se greffer à cette première passion.
J’ai alors appris à entrer petit à petit dans l'intimité de la faune forestière nous entourant : les renards, chevreuils, écureuils, pics noirs et oiseaux en tous genres sont les premiers à attirer mon attention, vite suivis par les rapaces nocturnes,
suscitant un intérêt particulier chez moi !
Les heures passées sur le terrain sont de plus en plus nombreuses, et j’obtiens parfois des images me satisfaisant, montrant chaque espèce dans son cadre de vie !
Ce qui m’attire particulièrement en photographie, ce sont les belles ambiances matinales: les lumières chaudes et rasantes, les contre-jours, les températures douces et les brumes émergeant des fonds humides de nos vallées...
Ces instants-là guident mes pas vers mes photos !
Philosophie
" Les températures baissant et de lointains raires annoncent une période qui entame de longs mois de dormance pour les végétaux.
La faune n’aura plus d’autre choix que de les y suivre, chacun à sa façon !
Une bruine fouette doucement mon visage depuis le matin. Il n’y a pas âme qui vive...
Pour le photographe animalier que je suis, l’absence de découverte de quelque mammifère imposant devrait décevoir !
Au contraire, la trajectoire hélicoïdale d’une samare, charriée par une brise, m’intrigue...
Comment se fait-ce donc que cette feuille posée au sol puisse subitement s’élever vers les cieux dans un ballet atypique ?
Les quelques notes tout droit sorties du syrinx d’une mésange noire m’enivrent d’une sérénité typiquement forestière,
elles me transportent en d’autres lieux que j’affectionne particulièrement !
Bien qu’absurde, ce chant m’est sentimentalement lié aux zones montagnardes.
J’observe l’activité incessante d’une humble fourmi, qui n’a d’autre prétention que celle de servir sa famille.
La vigueur et la soif de labeur de ces invertébrés est tout bonnement stupéfiante !
Le gros hêtre dont il ne reste plus que la vieille grume vermoulue m’anime et nourris mes espoirs.
Je me prends à rêver de la chouette de Tengmalm...
Je l’imagine blottie au fond de la cavité, rongée par le temps et diverses bestioles, dont l’entrée m’est toute proche.
Les choses qui nous sont proches et paradoxalement inaccessibles aimantent d’une façon surprenante !
Non, l'émerveillement est véritablement partout pour qui sait user de ses cinq sens !
En photographie animalière, il ne s'agit souvent pas de patience, mais bien de passion ! "